De mes études de chimie, je me souviens du sigle abrégé q.s.p. pour la quantité suffisant pour…
Souvent donné pour la quantité approximative de solvant pour préparer un volume précis de solution.

Une approche applicable à la photographie.

Je trouve que penser quantité suffisante pour s’applique très bien à la photo, et peut vous libérer l’esprit !
Et vous laissez gérer les autres problèmes…

La quantité suffisante de lumière pour la bonne exposition.

Curieusement, cette notion s’adapte très bien à la photographie et peut grandement simplifier votre approche. En pensant en termes de quantité suffisante, on évite de se perdre dans des réglages complexes et on se concentre sur l’essentiel.

La quantité suffisante de lumière pour une bonne exposition

Pour exposer correctement une scène, il faut une quantité de lumière suffisante. Heureusement, les appareils modernes gèrent cela très bien en mode automatique, comme le mode P. et avec les ISO automatique, c’est encore mieux, l’appareil décidant des meilleurs paramètres à appliquer à la scène en fonction de l’objectif et de la focale.

Si vous souhaitez contrôler un paramètre spécifique, comme le temps d’exposition ou l’ouverture, il suffit souvent de laisser l’appareil ajuster les autres réglages (ISO, vitesse, ouverture) pour obtenir une exposition correcte.

En bref, l’appareil est conçu pour calculer la bonne quantité de lumière dans la majorité des situations.

La correction d’exposition.

Dans certaines conditions difficiles (contre-jour, scènes nocturnes, spectacles), l’appareil peut se tromper. Une correction d’exposition devient alors nécessaire. Il suffit d’appliquer la quantité suffisante de correction pour que le sujet soit bien exposé, ni trop sombre ni trop clair.
Je vous conseille de vérifier l’histogramme pour vérifier la bonne exposition et surtout s’il n’y a pas trop de zone écrêtée.

Éclairer au flash au studio ou en extérieur.

Que ce soit en studio ou en extérieur, la quantité suffisante de lumière est essentielle pour une exposition correcte.

• En studio (ou quand la lumière ambiante n’est pas significative pour votre photo), si vos flashs à pleine puissance ne suffisent pas, vous pouvez augmenter la sensibilité ISO ou ouvrir davantage le diaphragme.
• En extérieur, la lumière ambiante entre en jeu, notamment avec le mode HSS (High-Speed Sync), qui permet d’équilibrer flash et lumière naturelle
• Si vous souhaitez figer un mouvement au flash, diminuez la puissance du ou des flashs : cela raccourcit la durée de l’éclair. Pour compenser, il suffit d’augmenter la sensibilité ISO.

Conclusion : une approche pragmatique

Penser en termes de quantité suffisante permet de sortir d’une approche rigide et chiffrée de la photo. Il ne s’agit pas simplement d’un couple vitesse/ouverture, mais d’un équilibre global entre plusieurs facteurs.

En appliquant cette logique, vous gagnerez en liberté et en efficacité dans vos prises de vue. Après tout, en photo comme en chimie, tout est question de dosage !

Pour contacter le photographe Denis Debaisieux.

Vous pouvez appeler le photographe Denis Debaisieux au : 06-14-33-33-13 ou vous servir du questionnaire.

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